Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée... du nom que je porte. Du moins depuis que j'ai pris conscience de sa singularité. Né au début des années cinquante, j'ai traversé, enfant puis adolescent, la période de pouvoir de mon grand-oncle.
Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée... du nom que je porte. Du moins depuis que j'ai pris conscience de sa singularité. Né au début des années cinquante, j'ai traversé, enfant puis adolescent, la période de pouvoir de mon grand-oncle.
Du président Pompidou à celui qu'un facétieux a qualifié de " capitaine de pédalo ", j'ai accumulé les souvenirs, tristes ou gais, avec le regard particulier d'un de Gaulle : l'école, l'université, le service militaire, la vie professionnelle, tout, y compris mon mariage, m'a renvoyé et me renvoie sans cesse au nom qui est le mien.
C'est tout cela que j'ai entrepris de raconter : la découverte de la charge que j'aurais à porter et son influence sur le déroulement de ma vie, l'origine de mon nom, ma parenté, les rapports avec les membres de ma famille et en particulier le Général, la guerre d'Algérie et ses conséquences, mes expériences en politique ou à l'étranger, outre quelques portraits de parents et les " petites histoires " dont on m'a fait le dépositaire. Voilà bien de quoi remplir le " sac " qu'une fois retiré dans ma " thébaïde " provençale j'ai décidé de vider. Sans gêne ni retenue, mais sans prétention ni voyeurisme, avec la simplicité et la fantaisie qui font de moi ce que je suis : un de Gaulle parmi d'autres.