La vérité s'impose souvent par des effets d'évidente certitude. Mais, en dire quelque chose, pour en faire un savoir devient supputation théorique d'où échappent conviction et infaillibilité. Nous souhaiterions si souvent que ce savoir coïncide avec cette vérité toujours fuyante que, parfois, les porteurs de savoir se mettent - ou sont mis - en place de maître de la vérité. Un lien social où se ferait entendre le caractère approximatif du savoir - un clin d'oeil - pourrait être un antidote aux tyrannies des prétendus détenteurs de vérités qui pontifient dans les institutions, qu'elles soient religieuses, scientifiques, psychanalytiques...