Dans nos sociétés démocratiques et individualistes, sous couvert de respecter la liberté de chacun, la contrainte et la coercition apparaissent comme des moyens d'un autre âge. En politique, comme en matière de marketing, il convient de susciter le désir pour convaincre l'individu d'agir « librement » : c'est le rôle de la séduction.
Alors, en matière éducative, face au dilemme « interdire ou séduire », les adultes en appellent à la séduction pour obtenir l'adhésion. Mais cette forme subtile de soumission n'a pas pour corollaire la reconnaissance d'une autorité.
Dans la lignée de ses précédents ouvrages, Daniel Marcelli ouvre une réflexion très nouvelle sur l'autorité et sur l'évolution de nos sociétés modernes, aux confins de la psychologie de l'enfant et de la psychopathologie de la vie quotidienne.