« Loin ! Loin ! Ici la boue est faite de nos pleurs ! »
Le 25 juin 1857, la publication des Fleurs du mal fait l’effet d’une bombe. Ce recueil de poésie signé Charles Baudelaire offusque autant qu’il fascine. L’auteur y puise son inspiration dans la mort, la déchéance, le sang, la drogue ; autant de sujets pour le moins... non conventionnels. Son style, son utilisation esthétique du langage, la diversité et la singularité des thèmes abordés et le regard sans concessions qu’il porte sur la société le feront entrer au panthéon des écrivains : lus, relus et étudiés. Son œuvre a marqué la poésie et la littérature comme jamais, inspirant des générations de grands auteurs après lui.
Liberatore est de ceux-là. Après LesOnze Mille Verges d’Apollinaire, le sulfureux illustrateur italien s’attaque à une nouvelle œuvre majeure de la poésie et de la littérature française. Son trait hyperréaliste, cru, et son extraordinaire talent de peintre viennent ici illustrer et transcender ce chef d’œuvre, lui conférant une modernité et une intemporalité exceptionnelles. Une sélection de 30 poèmes, accompagnée de nombreuses recherches graphiques...