Avec Je me souviens et ses 480 évocations de situations ordinaires, universelles et porteuses d’émotions subtiles, Georges Perec nous a mis dans la tête une ritournelle entêtante. Le livre se termine par une invitation à prolonger le jeu : à suivre…
J’aurai tant aimé relève le défi : 480 souvenirs de bonheurs légers, un inventaire des petites joies qui scandent les jours et s’envolent aussitôt éprouvées. De se trouver ainsi épinglées et réunies, elles acquièrent une force poétique insoupçonnée, ouvrant à une autre manière de savourer les plaisirs et les jours.
Extraits :
« J’aurai tant aimé croire que j’ai un cancer et découvrir que c’est une tendinite. »
« J’aurai tant aimé la magie des commencements amoureux, la découverte d’une femme encore superposable à l’idée que je m’en fais, avant la révélation plus ou moins douloureuse de l’écart entre les deux. »
« J’aurai tant aimé les orages, et compter les secondes entre l’éclair et le tonnerre. »
« J’aurai tant aimé préparer du jus d’orange, opération salissante et fastidieuse produisant un nectar que je n’arrive jamais à boire assez lentement. »
« J’aurai tant aimé faire répéter des bêtises à l’écho. »