Cécile Pivot s’adresse à Antoine, son fils de vingt-deux ans. Elle lui raconte les débuts, sa petite enfance, incompréhensible, où elle savait que quelque chose n’allait pas mais que personne ne prenait ses doutes eu sérieux. Et ce jour où les mots « troubles autistiques » ont été posés, enfin. Puis la vie après le diagnostic : les erreurs, les joies, les colères, les fous rires… Elle n’édulcore rien, ni les rendez-vous chez des médecins parfois incompétents, ni les difficultés à trouver une structure d’accueil et encore moins ses propres manquements et questionnements.
Ce récit, elle le porte en elle depuis la naissance d’Antoine, prenant des notes, figeant dans l'écriture l'intensité d'instants inoubliables, drôles ou tragiques, rocambolesques ou quotidiens, dont elle savait qu'elle tirerait un livre.
Ce livre, que, probablement, il ne lira jamais.
Une formidable lettre d’amour. Elle.
La gorge se noue dès les premières pages. Le Parisien.