« Il n'a pas l'air d'un menteur », pense Peggy Hillcoat en regardant la photo de son père. Elle a été prise l'été de ses huit ans. Il avait transformé la cave en abri antiatomique et discutait de fin du monde avec ses amis survivalistes. Sa mère retenue au loin, ils s'étaient amusés à camper dans le jardin, avant qu'il ne l'emmène en voyage dans une forêt lointaine. Les vacances s’étaient muées en perpétuité quand il lui avait annoncé que le reste du monde avait disparu. La vie de Peggy à ce moment-là ? Un piano bricolé qui joue de la musique dans sa tête, la forêt immense et une hutte en bois.
En 1985, Peggy est de retour à la maison, après neuf ans d'absence. Comment a-t-elle survécu mais surtout comment est-elle revenue ?
Une tension infernale jusqu’à la dernière phrase. Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.
Un premier roman qui n’est pas sans évoquer la noirceur de Sukkwan Island, de David Vann. Claire Devarrieux, Libération.
Traduit de l’anglais par Mathilde Bach.