Eduardo dit le petit Zeff décide de
devenir « foueur », c’est-à-dire constructeur
de maisons de fous, et cela malgré
l’opposition de son père Édouard Levant
dit le grand Zeff.Pour parvenir à ses fins,
Eduardo désosse l’intérieur d’un poste de
télévision afin d’y reproduire, en miniature,
l’immeuble où il habite. Un puits
intérieur lui permet d’observer ce nouveau
monde posé sur ses épaules. Après
une brève excursion dans le grand
extérieur,le petit Zeff découvre que l’immeuble
miniaturisé est occupé par des
habitants.Il va les observer,jusqu’à ce qu’il
s’aperçoive que l’un des locataires,un écrivain
atteint de folie,a construit,à son insu,
un château des courants d’air…
Raymond Bozier s’est longtemps consacré
à la poésie avant de céder à l’écriture romanesque.
La Maison des courants d’air, qu’il
qualifie de « construction imaginaire »,
est son cinquième roman. Il vit actuellement
à La Rochelle.