On ne peut pas oublier la Grande Guerre, mère barbare du XXe siècle. De 1914 à 1918, plus d'un million de jeunes hommes sont morts pour la France. Et le dernier poilu, l'ultime survivant des combats, Lazare Ponticelli, vient de disparaître.
Mais comment vécurent vraiment les contemporains de ce grand massacre européen?
Max Gallo, qui a prononcé aux Invalides l'éloge funèbre de Lazare Ponticelli, le raconte dans Morts pour la France, ce roman dont la chair est l'histoire.Toute l'histoire telle qu'elle s'incarne dans les destins croisés des hommes et des femmes qu'entraînent les passions extrême que sucite la guerre.
Dans cette ample évocation, Max Gallo suit pas à pas le journaliste américain John Christopher Finlay, correspondant du Washington Times. Il rencontre sur la Marne, dans les tranchées, à Verdun, les poilus aux visages marqués par la souffrance, l'héroïsme, le patriotisme, la révolte. Il fréquente les salons parisiens, les "maisons de rendez-vous" où se côtoient les "filles", les hommes politiques, les "embusqués", les profiteurs. Là-bas l'on meurt, ici l'on danse, on intrigue et parfois on espionne.
Et partout l'on espère que cette guerre sera la "der des der" alors qu'elle porte déjà dans ses entrailles la Deuxième Guerre mondiale. Vingt ans à peine séparent l'armistice de 1918 des accords de Munich.
Avec Morts pour la France, Max Gallo a écrit le roman de la Grande Guerre des hommes et des femmes qui ont fait le XXe siècle.