Entre le retour à Moscou, en 2005, d’un ex-dissident qui s’intéresse à la médaille de généralissime de Staline, les menées du KGB revisité, les recherches délirantes du FBI, les scènes où Staline et son petit clan politique délibèrent sur le sort du monde, les ambitions du cheikh du Koweït, la soirée au Bolchoï avec un ténor enrhumé et qui le paiera d’une décennie au Goulag – c’est d’un vrai carnavalisme qu’il s’agit dans ce roman à suspense loufoque, cette « rocambolade » mondiale entre Kremlin et Far-West utopique…
Dans cette intrigue ficelée avec l’humour et le sens de l’absurde qui le caractérisent, Iouri Droujnikov, conteur infatigable et facétieux, nous entraîne dans un va-et-vient entre le présent et le passé, entre Moscou, Koweït-City et la Californie, mêlant allusions littéraires, analyse comparative des mentalités russe et américaine, méditations sur la vie, la mort et les éternelles passions humaines.