Traduction du hongrois revue et corrigée par Chantal Philippe.
« Ils s’étaient soudain rendu compte que le temps avait désagrégé leur passé, alors que durant leur enfance et leurs années de jeunesse, ils l’avaient considéré comme un ensemble compact bien cimenté. »
Budapest. Des années après la disparition d’Henriette en 1944, les membres de trois familles demeurent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Bálint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes...
Qu’est-il arrivé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont bouleversé l’existence de ses habitants pour toujours ?
À la détresse de ses personnages, Magda Szabó mêle ses propres souvenirs avec une pudeur merveilleuse : son roman n’en est que plus poignant. André Clavel, Lire.
Un charme qui opère dès les premières pages.
Florence Noiville, Le Monde des livres.
Magda Szabó confirme dans cet opus son art de conteuse.
Delphine Descaves, Le Matricule des anges.