Construit autour de deux dates – le 12 mars 1938, lorsque l’Allemagne nazie annexe l’Autriche, et le 31 août 1948, lorsque l’écrivain et sa famille quittent la Hongrie, désormais pays satellite de l’URSS –, ce récit mêle confession intime et analyse historique. Sándor Márai ausculte une société tiraillée entre désir d’indépendance et rêve de grandeur nationale qui va finir par servir l’Allemagne nazie. Longtemps présumé perdu avant d’être retrouvé et de paraître en 2013 à Budapest, Ce que j’ai voulu taire constitue le dernier volet inédit des Confessions d’un bourgeois et est un véritable réquisitoire contre le fascisme et la barbarie.
Écrivain culte de l’entre-deux-guerres, Sándor Márai livre un passionnant examen de conscience autour de l’extension du nazisme en Europe de l’Est. Emily Barnett, Les Inrockuptibles.
Miraculé, ce testament politique n’en est que plus poignant. Emmanuel Hecht, L’Express.