Dans sa maison de la Grande Plaine, Mme Szöcs attend : son mari est en train de mourir, il ne la reconnaît plus et sa dernière phrase est destinée à Iza, leur fille trop aimée.
Une fois son père enterré, la jeune femme emmène la vieille dame vivre avec elle dans son appartement de Budapest. Elle a tout organisé, fait le tri entre meubles et objets à garder et à abandonner, arrangé la chambre, sans rien demander à sa mère, ni son avis ni ses envies.
Peu à peu, la fragile Mme Szöcs se pétrifie dans la non-existence qui lui est ainsi offerte, jusqu'au jour où elle décide de retourner dans son village...
Une poignante réflexion sur la difficulté d'aimer, de comprendre l'autre et sur la solitude intrinsèque des êtres.
Claire Julliard, L’Obs.
Un récit précis et juste. Christine Jordis, Le Monde des livres.
Un cérémonial subtil, fait de tendresse furtive, de pudeur et parfois d’incompréhension. André Clavel, Lire.