Épuisés par quinze heures de vol depuis le Guatemala, Eduardo et son frère attendent leurs bagages à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Ils viennent pour assister au mariage de leur sœur cadette avec un juif orthodoxe originaire de Brooklyn, et la perspective ne les réjouit guère. Car si certains se rendent en Israël pour se rapprocher de la Terre promise, Eduardo n’a fait le voyage que par devoir familial, et la visite de Jérusalem provoque en lui un malaise croissant. Les jours passent sous une torpeur étouffante jusqu’à ce matin où Tamara, une Israélienne rencontrée des années plus tôt, le contraint, le temps d’une excursion au bord de la mer Morte, à affronter les fantômes de son histoire familiale, ces légendes que transportent avec eux les survivants.
Une formidable réflexion sur l’identité. Philippe-Jean Catinchi, Le Monde.
Un roman qu’on lit avec ferveur. Patrick Williams, Elle.
Traduit de l’espagnol (Guatemala) par Albert Bensoussan.