Jim Tully se frotta pendant plus de six ans à divers hobos – ces saisonniers américains qui voyageaient clandestinement sur les trains de marchandises. Il monta dans des trains postaux et des convois commerciaux, bivouaqua dans les « jungles » des vagabonds, assimila leurs us et coutumes, vécut de petits boulots et de mendicité, eut affaire aux forces de police, et vit souvent passer la mort de près.
Publié en 1924 aux États-Unis, Vagabonds de la vie compte parmi les classiques de la littérature consacrée aux hobos. Il rend compte avec précision des mœurs et de la philosophie de ces hommes de la route. Avec ce récit, Tully s'inscrit dans les pas de Mark Twain et de Jack London.
Son chef-d’œuvre a ouvert la route à Kerouac et à la beat generation. De la première à la dernière page, le livre est porté par un courant prodigieux. Une langue rude, violente, légère. Laurent Rigoulet, Télérama.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp.