Se tournant vers son enfance, un homme voit renaître une Espagne révolue où les rues sentaient la mer, où l’insouciance s’alliait aux mystères du désir naissant, à l’orée des rites initiatiques immémoriaux, dans les suavités d’une vie peuplée de personnages truculents, les tantes jacasseuses, les oncles buveurs de cidre, les cousins de Madrid, et les cousines aussi, qui sont des sottes, sauf Helena. Helena, douce et chaude respiration du soleil, mélancolie d’un monde perdu.
Un des plus beaux livres de la littérature espagnole d’après-guerre. La Vanguardia.
Un excellent roman, d’une fraîcheur inaltérable, écrit dans une prose magistrale. El Paìs.
Tous les parfums et les sensations parallèles de l’enfance, mais aussi les vapeurs de l’éternel féminin, sont déposés avec grâce et humour dans ce roman. Libération.
Postface inédite de Xavier Mauméjean.
Traduit de l’espagnol par Bernard Lesfargues.