« J'étais dans l'île d'Ellis Island, c'était l'été 1944, et devant mes yeux j'avais New York. »
Ludwig Sommer a vu son père faire assassiner par la Gestapo. Après un long périple à travers l’Europe, le jeune Allemand, pourchassé par les nazis, a enfin rejoint les États-Unis. Son permis de séjour en poche, il part à la découverte de cette terre promise dont les richesses semblent inépuisables. Mais la guerre et ses blessures, toujours vivaces, rendent difficiles les nouveaux départs.
Dans cet ultime roman, laissé inachevé à sa mort en 1970, l'auteur d'À l'ouest rien de nouveau brosse le portrait d'une communauté d'exilés tout en offrant une réjouissante satire de la société américaine.
Un livre somptueux sur la vie en laquelle il faut continuer malgré tout à croire. Gilles Heuré, Télérama.
Un étonnant mélange entre gravité et frivolité, guerre et paix, retrouvailles et souvenirs obsédants des disparus… Une magnifique chronique. Macha Séry, Le Monde des livres.
Traduit de l’allemand et postfacé par Bernard Lortholary.