Finus Bates est tombé amoureux de l'élégante Birdie Wells un jour de 1917 où il l'a vue faire la roue, toute nue au milieu des arbres, aux environs de Mercury, petite ville endormie du Mississippi. Il a continué de l'aimer quatre-vingts ans durant : pendant leurs mariages respectifs, au moment de la mort mystérieuse et prématurée de Earl, le mari volage de Birdie.
Somptueuse peinture d'une passion toujours vive, d'affrontements conjugaux et de compromis, de l'âge qui vient, Le Paradis perdu de Mercury dépeint brillamment les tourments et les bonheurs de l'existence.
À l'instar des grands romans de Faulkner, de Giono ou de García Márquez, Le Paradis perdu de Mercury nous parle d'un lieu minuscule qui, par la grâce de l'écriture, l'envoûtement du récit, est aussi vaste que le monde, aussi familier que nos propres vies. Michèle Gazier, Télérama.
Un livre qui fascine par sa puissance, sa maîtrise et son propos. François Busnel, Lire.
Finaliste du National Book Award.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacques Tournier.