« Le ciel si proche qu’il vous tombe presque sur les épaules. La voix omniprésente du vent. La lumière qui frappe de partout. Et devant les yeux, toujours, la mer, éternelle couronne de joie et d’épines. Les éléments s’abattent sur l’île sans rien qui les arrête. Pas de refuge. On y est transpercé, traversé par la lumière et le vent. Sans défense. »
Pendant plus de trois ans, à Lampedusa, cette île entre Afrique et Europe, Davide Enia a rencontré habitants, secouristes, exilés, survivants. En se mesurant à l’urgence de la réalité, il donne aux témoignages recueillis la forme d’un récit inédit, déjà couronné par le prestigieux prix Mondello en Italie. Après Sur cette terre comme au ciel, récompensé par le prix du Premier roman étranger, Davide Enia confirme son talent singulier et puissant.
Plus qu’un document, c’est une fresque comme une ode à la mer, qui mêle la mort à la vie, la beauté à la cruauté. Claire Devarrieux, Libération.
Un texte puissant. Nathalie Seghair, Lire.
Traduit de l’italien par Françoise Brun.