Sicile, 2020. Un virus mortel, la « Rouge », a déferlé sur l'Europe et a décimé toute la population adulte. Anna se retrouve alors seule avec Astor, son petit frère de huit ans. Pour le protéger, elle est contrainte d'affronter le monde extérieur avec ses cadavres, ses charognards, ses chiens errants et affamés, son odeur pestilentielle.
Lorsque Astor disparaît, elle part à sa recherche, prête à défier les bandes d'enfants sauvages. Mais les règles d'autrefois ont été oubliées. Anna parcourt ce monde à l'abandon où la nature a repris ses droits, ne laissant que les vestiges d'une civilisation qui a couru à sa propre perte.
Un texte fort, immersif, poignant. D’un rythme soutenu et peuplé de personnages attachants, il mène une réflexion remarquable sur la transmission, la fraternité, et notre capacité à espérer coûte que coûte. Page des libraires.
Il n’y a rien de désespéré dans ce beau roman, qu’il ne faut surtout pas réduire à son sujet, postapocalyptique. Le Figaro littéraire.
Traduit de l’italien par Myriem Bouzaher.