« Autrefois, quand j’étais petit, je chantais des arias. De petits contes, des cris dans la nuit. Quand tu chantes une aria, le monde n’ignore plus rien de tes rêves et de tes secrets. De tes douleurs et de tes amours. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une fillette aux yeux bleus, âgée de quelques jours à peine. Il décide de la ramener chez lui, bouleversant ainsi sa vie et celle de l’enfant, qu’il prénomme Aria.
De ses premiers pas dans les quartiers sud de Téhéran aux grilles du très chic lycée Razi, trois figures maternelles façonneront l’existence de l’indomptable Aria : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, la riche veuve Ferdowsi et la mystérieuse Mehri.
Une saga inoubliable, portée par une héroïne dont le destin s’entremêle à celui de l’Iran pris dans la tourmente de la Révolution.
Ce texte pose manifestement les fondations d’une œuvre puissante et évocatrice. Eglal Errera, Le Monde des livres.
Une fresque poétique aux accents de vérité. Patricia Resnikov, Lire.
Traduit de l’anglais (Canada) par Marc Amfreville.