Après
Meyer et la catastrophe, celui qu'on a comparé à Philip Roth, Joseph Heller ou Shalom Auslander nous livre un nouveau morceau de bravoure. Alliant humour noir jouissif et suspense captivant, un roman qui questionne les liens troubles entre science et croyance, libre arbitre et destinée, violence et justice, sexe et amour.
Côte Est américaine, de nos jours.
Brillant physicien, une longue liste de publications à son actif, véritable globe-trotter, en couple avec une superbe psychologue, Jared Borowitz, la quarantaine, aurait tout pour être heureux... Mais voilà, depuis quelques temps, Borowitz broie du noir. Son savoir et ses certitudes d'homme de science ne laissent plus de place ni au doute, ni à l'optimisme. Et il trouve la nature humaine bien désespérante... À tel point que le jour où son université le charge du discours aux étudiants fraîchement diplômés, discours censé aborder leur avenir assurément radieux, il ne peut qu'évoquer la médiocrité ambiante, la bêtise affligeante du genre humain et les jours sombres qu'ils s'apprêtent à vivre.
Et les choses ne vont pas aller en s'arrangeant... Le décès de son mentor, tout d'abord, un choc douloureux. Puis une entrevue avec son ex-femme, dorénavant lesbienne, mariée à une femme prêtre. Et enfin, un fulgurant week-end à la campagne, qui mettra sur son chemin des personnes qu'il n'aurait jamais dû croiser.
Un spectaculaire effet papillon, qui va le forcer à porter un nouveau regard sur le monde. Un an plus tard, lors d'un nouveau discours adressé aux nouveaux diplômés, c'est un Borowitz transformé qui va exhorter ses élèves à se laisser guider par l'ignorance et l'incertitude, mères de toutes les vertus...