"Ceux des collines et les Mexicains sont arrivés le même jour. Un mercredi, en ce début du mois de septembre 1952. A trois semaines de la fin de la saison, les Cardinals de Saint Louis avaient cinq points de retard sur les Dodgers de New York ; la situation paraissait désespérée. Mais le coton montait à la taille de mon père, au-dessus de ma tête. Je l'avais surpris, avant le souper, échangeant à voix basse avec mon grand-père des paroles qu'il ne nous était pas souvent donné d'entendre ; il était question d'une "bonne récolte"."
La Dernière Récolte est très certainement le roman le plus personnel de John Grisham. Un petit bijou semi-autobiographique, qui n'est pas sans rappeler le Steinbeck des Raisins de la colère.