Après
La Mesure de la dérive, finaliste du prix du meilleur livre étranger et traduit en une dizaine de langues, Alexander Maksik nous revient avec un roman qui ébranle, porté par une psychologie fine et une écriture à fleur de peau. Aussi puissant que sincère, un morceau de bravoure sur ces élans d'amour, de rage et de liberté qui nous bousculent tous.
L'oiseau l'attaque violemment et la douleur lui perfore les poumons.
Le goudron s'infiltre dans chacun de ses pores et tétanise ses membres, jusqu'à l'étouffement.
Et l'extase le rend fou, l'électrise pour lui donner des ailes.
Quand il a rencontré Tess Wolff au cours d'un été pluvieux, Joe March a été saisi d'une violente transe amoureuse, un désir qui le dévore. Cette première déflagration sera suivie d'une seconde, encore plus forte : en ce même été, sa mère, son adorée, commet l'irréparable.
L'oiseau, c'est l'existence de Joe qui explose en mille morceaux.
Le goudron, c'est la peur qui l'engloutit.
Et l'extase, c'est cet élan vital, qui chaque jour va lui donner la force d'avancer...