Un monologue vertigineux où l'amour et la souffrance s'extraient de l'innommable.
" Une femme à la tombée du soir, quelque part dans le Westhoek, un coin d'Europe occidentale. Elle est bien habillée, d'âge moyen, elle marche vers nous avec dif - culté, comme si elle traversait un champ labouré. Elle ne porte pas de chaussures. Les traces de ses pas brouillent le dessin des sillons, le paysage est gris comme la pierre et plat comme une table d'autopsie. "
Cette femme qui s'avance est la mère d'un jeune homme coupable d'avoir commis une tuerie de masse sur un quai de métro. Gaz est le plaidoyer de cette mère damnée, un monologue vertigineux où l'amour et la souffrance s'extraient de l'innommable.