Dans la lignée de
Brooklyn de Colm Tóibín et de
La Fenêtre panoramique de Richard Yates, la chronique subtile et nostalgique d'un couple en pleine crise, sur fond de persécution maccarthyste. Rick Gekoski livre un roman d'une maîtrise impressionnante, flirtant avec l'autofiction, une œuvre aussi douce-amère que lumineuse.
En cet été caniculaire 1953, les Grossman déménagent, préférant quitter l'agitation politique de Washington pour une tranquille vie de banlieue à Long Island.
L'occasion pour eux de s'éloigner de la paranoïa anticommuniste, de regarder enfin grandir les enfants, de se retrouver.
Mais cet été qui n'en finit plus de languir va révéler de profondes failles. L'ennui s'installe et, avec lui, les non-dits, les infidélités, les frustrations. Quoi ? Est-ce là tout ce que la vie a à leur offrir ? Pourquoi le couple est-il venu se terrer ici ? Que partagent-ils encore qui vaille la peine de se battre ?