Lauréat du prestigieux prix Akutagawa en 1955, objet d'un véritable culte au Japon, La Saison du soleil a été l'œuvre de référence de la génération d'après-guerre qui s'est reconnue dans les portraits dressés par Shintarō Ishihara. Un texte singulier, paru en France chez Julliard en 1958, jamais réédité depuis.
Riches et désœuvrés, des adolescents se baladent sur les plages affublés de lunettes noires et de chemises hawaïennes ; ils passent leurs journées à boire et à courir les filles, leurs nuits à se bagarrer ; ils s'adonnent à la violence, au sexe, au vol. Défiant leurs parents, ils réclament d'être libres, oisifs et insouciants, pour mieux masquer leurs angoisses et leur désespoir.
Une jeunesse en quête d'elle-même, en révolte ouverte contre l'autorité, les générations précédentes et la société dans son ensemble, où ils ne trouvent pas leur place.