Le romancier du Pain noir a entrepris d'évoquer, sans recours à la fiction, le roman vrai d'un temps où l'enfant, l'adolescent puis le jeune homme qu'il fut découvrait le monde.
Dans L'Enfant double, Georges-Emmanuel Clancier faisait revivre sa petite enfance limousine entre le faubourg et le jardin de ses grands-parents ouvriers et l'appartement plus bourgeois de ses parents.
L'Ecolier des rêves nous propose le portrait d'un collégien tout fier d'être à présent « boursier de la République » et contemporain de l'essor du cinématographe, de l'automobile, de l'aéroplane en ces années que d'aucuns (ailleurs, loin, à Paris !) appelaient « les années folles ». Le jeune rêveur va éprouver des passions qu'il ne sait encore nommer : celles du « vert paradis des amours enfantines », avec leur émerveillement, certes, mais aussi avec leurs blessures.
De nouveau, humour et tendresse imprègnent ce récit d'une histoire re-vécue.