La Seconde Guerre mondiale ravage le continent européen. En 1944-1945, les Allemands occupent Budapest et veulent gagner leur ultime bataille contre les Russes dans la ville martyre bombardée jour et nuit. Il faut survivre sous les décombres.
Christine Arnothy se réfugie avec ses parents dans la cave d’un immeuble au bord du Danube. Écrivant à la lumière d’une bougie, elle raconte les événements quotidiens, évoque la faim et la soif. Pour aller chercher de l’eau avec son père, elle doit enjamber les cadavres dans les rues.
Après deux mois de siège, la ville, comme toute la Hongrie, est occupée par les Soviétiques. Choisissant la liberté, Christine et ses parents franchissent à pied la frontière austro-hongroise et aboutissent dans un camp de réfugiés en Autriche.
La vocation d’écrivain de cette adolescente s’est révélée face à la mort. Ce journal de guerre et sa suite, Il n’est pas si facile de vivre, sont lus dans le monde entier.