« Le regard des gens qui apprenaient que j’allais en prison. Surprise, étonnement, compassion. « Vous êtes bien courageux d’aller là-bas ! » Il n’y avait rien à répondre à cela. Le regard me désignait comme quelqu’un d’étrange, et presque, oui, presque, quelqu’un d’étranger. J’étais celui qui chaque semaine allait dans un autre monde. Je pensais alors au regard qui se pose sur celui qui dit : « Je sors de prison. » Si moi, déjà, j’étais l’étranger, lui, qui était-il pour eux ? »