Les dames de la Diguière tirent le diable par la queue. Propriétaires désargentées d'un domaine qu'elles n'ont plus les moyens d'entretenir, elles se battent pour conserver leur héritage, une maison du XVIIIe siècle belle à couper le souffle. Ces princesses déguenillées couronnées de liseron règnent sur les orties, changent la pauvreté en fantaisie et vivent de maigres salaires en attendant mieux. En attendant quoi ? Elles ne laisseront pas le hasard décider de leur vie, elles construiront leur salut et trouveront le sauveteur imprudent qui paiera cher sa générosité et ses bonnes intentions. Ce roman est une comédie sur le bien et le mal, que raconte un narrateur éberlué mais complice. On commence avec le sourire, on finit chez Les Diaboliques. Ces la Diguière si convenables seraient-elles de gracieuses criminelles ? Le bonheur est-il dans le crime ? En toute impunité.