Les sagas de Christian Signol ressuscitent souvent une France rurale en proie aux mutations qui ont bouleversé les siècles précédents. Après Les Messieursde Grandval et ses maîtres de forges, le romancier revient dans ce Périgord qu’il aime tant, sur les bords d’Auvézère où, en 1912, la vie s’écoulait, joyeuse et insouciante malgré les menaces de guerre. Entre les fils du château et les filles du métayer, des liens se sont tissés dès l’enfance. Amours contrariées, rivalités, conflits familiaux… leurs destins ne cesseront de se croiser au gré des soubresauts de l’Histoire.
Christian Signol sait, mieux que quiconque, faire revivre les images d’un monde disparu comme un enchanteur soufflerait sur des braises encore vives.