J’ai racheté la belle maison vosgienne de mon enfance pour y finir mes jours. Mes enfants sont loin et mon mari m’a quittée. J’ai passé trop de temps à écrire et à courir le monde, de reportage en cause humanitaire. J’ai négligé les miens, oublié qu’on peut faire le bien près de chez soi.
J’ai voulu retrouver des lieux à défaut des êtres. Des souvenirs à défaut d’une famille.
Et puis j’ai reçu cette lettre. Une lettre de ma sœur, Lou. Mais Lou est morte il y a vingt ans…