Dans une librairie parisienne, Aurore, la Française, rencontre Gestur, l’Islandais. Leur amour se noue puis s’efface entre le fjord des baleines et les rues de Belleville, entre la tentative d’une vie de famille et l’étiolement des sentiments.
Archéologue, Gestur fouille un sol islandais brûlé par le sel et la lave, à la recherche de tombes vikings. Aurore découvre des paysages froids et muets, d’une splendeur imperturbable, qui voudraient bien cacher le bouleversement d'une société sortie du Moyen Âge en l'espace de quelques décennies.
Après la naissance de leur petit garçon, Erling, ils vivent dans l’entre-deux, ni amants ni inconnus, dans la France des attentats puis des Gilets jaunes, où circulent une électricité et une violence diffuses, qui font dire à certains qu'on ne reconnaît plus le pays.
Orageuse et tendre, L’Acceptation est une histoire d’amour qui invite à regarder les choses en face. Tracé par Aurore, un chemin se dessine dans le déni et la peur, dans la mélancolie et la joie pure, au prix de l’idée que chacun se fait de son pays, de sa place, de l’amour.