Esther accepte, moitié par ennui, moitié par amitié, de suivre Niki dans un atelier d’écriture. Puisqu’elle rêve sa vie plutôt que de la vivre, elle va découvrir l’envers du décor.
Pourquoi écrire ? Par quoi commencer ? Faut-il inventer ou se souvenir ? Derrière les mots, il y a le doute, l’impuissance, la peur de se dévoiler mais aussi l’urgence à raconter, l’imagination qui déborde.
Dans l’espace clos de l’atelier, l’amitié et la jalousie se mêlent, la confiance et la séduction se confondent. Pour créer, chacun puise dans ses ressources les plus intimes… ou dans celles des autres. Vole-t-on quelque chose quand on raconte d’autres vies que la sienne ?
C’est ce qu’Esther et ses compagnons d’écriture apprendront dans ce roman joueur, qui se lit aussi comme une suite de judicieux conseils à tout écrivain amateur.