"Au cours du bel été 37, la terreur grande était partout, mille six cents exécutions par jour en moyenne dans l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes, cinquante mille fusillés par mois, mais les jeunes filles d'Odessa mettaient leurs plus légères robes de coton pour acceuillir les arrivants et, le soir, du pont des bateaux, pendant que les haut-parleurs diffusaient des valses joyeuses, les glode-trotters en complets blancs admiraient les manèges illuminés qui tournaient dans les collines."
A travers le récit d'une évasion à première vue impossible, Jean-Piere Milovanoff revient sur ses attaches russes, mêlant le destin de ceux qui ont pris le risque de l'exil et la tragédie de millions d'hommes, broyés par l'histoire.