Affaires de mœurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre d’Aldo Moro, mort de Pasolini, intrigues au Vatican... Dessinant le portrait infiniment romanesque de l’Italie entre 1959 et 1979, Dolce Vita donne les clés de l'Italie d'aujourd'hui, celle d'un Berlusconi tragicomique. Le dernier Guépard, en la personne du prince Malo, confesse son histoire douce-amère, celle d’une aristocratie décadente, d'une fin de règne qui n'en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.
Comme Marcello Mastroianni dans la dernière scène de La Dolce Vita, l’Italie a préféré tourner le dos à ceux qui auraient pu la sauver pour rejoindre avec une insouciance joyeuse ses éternels démons. Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.