À cinq mois, Héloïse tombe amoureuse de Lawrence Calvagh, de quarante ans son aîné. À quatre ans, elle donnerait tous ses jouets pour obtenir de lui un baiser, un vrai. À douze ans, son cœur jaillit de sa poitrine et danse la valse lorsque Lawrence lui caresse la joue – ce qui fait baver de jalousie son cousin sourdement amoureux d’elle. À quatorze ans, elle est enfin au paradis – le studio que loue Lawrence en cachette. Tout cela risque fort d’écorner les bonnes mœurs. Mais Héloïse fait toujours ce qui est bon pour elle et peu importe les pots cassés. C’est une éternelle gamine foudroyée d’amour et parfaitement libre.
Émilie de Turckheim réussit un habile numéro d’équilibriste, frôlant le politiquement incorrect jusqu’au malaise tout en restant drôle et impertinente. Isabelle Courty, Le Figaro Magazine.
Périlleux en diable, l’exercice comico-érotique auquel se livre Émilie de Turckheim est une réussite totale. Héléna Villovitch, Elle.