« Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place. Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein, c'est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m'a tout appris : l'intelligence, l'insolence, la passion. Cette héroïne de l'ombre, c'est un monstre à vos yeux. Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter. » Avec La Femme de nos vies, Didier van Cauwelaert ouvre un chapitre méconnu de l’Histoire à travers un échange d’identités aux conséquences irréversibles.
Didier van Cauwelaert n’a pas son pareil pour installer des personnages et une intrigue qui prennent par la main le lecteur et ne le lâchent pas. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro.