« L'amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l'enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu'elle croit l'approcher au plus près, au plus brûlant. »
Tout en évocations lumineuses, Petites scènes capitales s'attache au parcours de Lili, née dans l'après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d'une enfance sans mère et les mystères de la mort. Et si l'énigme de son existence ne cesse de s'approfondir, c'est en scènes aussi fugitives qu'essentielles qu'elle en recrée la trame, en instantanés où l'émotion capte l'essence des choses.
Sylvie Germain a l’art de conjuguer la douleur et la beauté. Son roman est infiniment triste et infiniment réconfortant. Jeanne de Ménibus, Elle.
Petites scènes capitales explore ces impressions, ces moments chargés d’une étrange éternité qui font notre identité propre. Xavier Houssin, Le Monde des livres.