Loin de la star à la silhouette filiforme et gainée de cuir noir, Jim, gros, barbu, les cheveux longs et grisonnants, déambule telle une ombre dans les rues de la Ville lumière. Dégoûté par l'industrie du disque, il s'enfonce lentement dans la dépression et pense arrêter la musique pour se consacrer à la poésie. Dans ses errances et ses outrances éthyliques, il cherche à démêler les fils obscurs qui ont tissé sa destinée d'enfant de militaire devenu une icône de la scène rock mondiale et réfugié en paria à Paris, cité des écrivains maudits.
À travers ces confessions imaginées, Harold Cobert se glisse dans la peau de Jim Morrison confronté à ses démons.
Un autoportrait fictif dont le style est fidèle à la voix qu’il donne à entendre, mêlant habilement langage familier et vocable recherché, impressions brutes et analyses pointues sur un destin sabordé. Virginie Bart, Le Monde des livres.
Intensité, émotion et véracité. Jean-Claude Perrier, Livre Hebdo.