« Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. […] Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de sale Juif était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : À mort les Juifs . »
Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de partir en Israël pour faire son alyah.
Douloureux et à vif, Alyah reflète l’atmosphère incandescente qui règne en France aujourd’hui. Sébastien Le Fol, Le Point.