C’est une étrange éducation que Madame, veuve excentrique et solitaire, s’obstine à donner au fils de ses fermiers dans un lointain domaine menacé par la décadence. Que cherche-t-elle à travers lui ? Quel espoir, quel souvenir, quelle mystérieuse correspondance ? Curieusement, le garçon accepte tout de cette originale. Avec elle, il habite un autre temps que celui de ses parents et du collège. Un temps hanté par l’ombre de Corentin, l’enfant perdu de Madame.
C’est dans ces eaux mêlées que nous entraîne l’écriture secrète, raffinée, et cruelle jusqu’à la fascination de Jean-Marie Chevrier.
Le roman de Jean-Marie Chevrier a la grâce vénéneuse et envoûtante des contes de fées. Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des livres.
Entre la vie et la mort, son écriture capte les vibrations de machines humaines qui tressautent, s’emballent, s’accrochent, mais refusent de s’éteindre. Marine Landrot, Télérama.