L’Ardenne, ses brumes, ses forêts, sa lenteur. Les cités endormies dans les boucles de la Meuse s’enfoncent dans le temps, entre mystères et légendes. C’est dans une de ces villes, Feil, que le narrateur, fils de putain, grand amateur de Baudelaire et de Nerval, va tenter d’oublier Paule qui vient de mourir dans la splendeur de ses trente ans.
En 1999, Philippe Claudel avec ce premier roman fait son entrée remarquée en littérature. Chant d’amour, célébration de la femme, de la sensualité, de la mémoire et de la poésie, Meuse l’oubli est aussi un hommage aux gens de peu, aux existences modestes et aux paysages qui sont les reflets de nos âmes.