Son obscure naissance au cœur d’une forêt en pleine guerre civile a fait de lui un enfant sauvage qui ne connaît rien des conduites humaines. S’il découvre peu à peu leur complexité, à commencer par celle du langage, il garde toujours en lui un lien intime et pénétrant avec la nature et l’espèce animale, dont une corneille qui l’accompagne depuis l’origine.
Hanté par la violence prédatrice des hommes, illuminé par la présence bienveillante d’un être qui échappe à toute assignation, et de ce fait à toute soumission, À la table des hommes tient autant du fabuleux que du réalisme le plus contemporain.
Un étonnant roman. Fabienne Pascaud, Télérama.
Un style étincelant, poudroyant, où la poésie tient lieu de destin. Juliette Einhorn, Le Magazine littéraire.
Une originalité merveilleuse. Alice Ferney, Le Figaro littéraire.