Avoir seize ans, vingt ans dans les années quatre-vingt. L’époque est à la rigueur. Des pères vaincus baissent les yeux devant leurs fils. Il s’agit alors de s’échapper, de fuir le mauvais côté du périphérique. Se frayer un chemin à travers les jardins ouvriers à l’abandon. Quitter ses amis, les princes, les humiliés. Kader, Abdou, Jean-Phi. Choisir la vitesse et la violence. Puis, un soir, rejoindre enfin une meute skinhead.
Voici la trajectoire d’un fils de rien. Nom de guerre : Falco.
Vingt-cinq ans plus tard, retiré du monde, il se souvient et se fait face, en quête de ce qui demeure en lui d’humanité et d’espérance.
Un « choc » littéraire. Jean-Emmanuel Ducoin, L’Humanité.
Il y a dans cette fiction à hauts risques un désespoir poisseux aussitôt balayé par une rage de dire sans complaisance. Martine Laval, Le Matricule des anges.
Un chemin vers l'espérance à travers les débris de l’angoisse. Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.