« Quelque chose a gratté. J'ai vissé l'oeil au petit judas qui permettait de voir dans le couloir, croyant d'abord n'y découvrir personne, puis si. Celle que j'avais nommée, pour moi-même : Isabelle. Isa. »
Livre de mémoire, Cupidon de la nuit s'offre comme l'autobiographie d'une oeuvre et, plus que d'une vie rêvée, le manifeste d'un être en quête de beauté et de rencontres.
Gérard Manset a écrit vingt et un albums qui font date. Quel est le mystérieux message qu'il nous adresse ? Serait-ce, sous une forme littéraire, un voyage entrepris à la recherche de son double : monde intérieur, souvenirs, sensations enfiévrées ?
Livre de grande tenue, Cupidon de la nuit se présente, sur un mode ultra-moderne, comme une traversée des apparences : éclairs qui frappent l'esprit, formules allégoriques pour saisir à bras-le-corps les questions les plus insondables de l'existence et leur apporter la réponse du désir, de l'extase, d'une vision érotique du monde.