À dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus – mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert.
Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé, chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers.
Flirtant avec l'absurde de façon aussi drôle que poignante, ce roman de Boris Vian, paru une première fois en 1947 puis une deuxième en 1956, n'a pourtant jamais connu le succès du vivant de l'auteur. Mais la postérité lui a rendu justice de manière éclatante.
Une construction foutraque et onirique. C’est un régal. L’Express.