Je suis mort. C’est pas le pire qui pouvait m’arriver.
J.-L. F.
Jean-Louis Fournier fait le mort sur une table d’autopsie. Il analyse sa personnalité, ses réflexions et sa vie. Il s’amuse de ses petits travers d’humain et propose de se réconcilier avec eux, en les associant à un trait positif de son caractère, ainsi son orgueil et son humilité, son indifférence et sa sensibilité, sa poésie et sa cruauté.
Seule la fantaisie du romancier a le pouvoir d’apaiser l’angoisse de la mort, transformée en joyeuse méditation sur soi-même. Benoît Duteurtre, Marianne.
Il y a des hommes qu’on ne peut qu’aimer. Jean-Louis Fournier en fait partie. David Foenkinos, L’Express.
Fournier est un cadavre exquis. Jérôme Garçin, L’Obs.
C’est grinçant, c’est tordant. Et poétique, comme toujours. Christilla Pellé-Douël, Psychologies.
Prix Jules Renard 2018.