Quelles blessures ont inspiré au jeune Vivien de Lynden, nouvel enfant du siècle obsédé par la décadence de l’Occident, son apocalyptique manuscrit Le Grand Déplacement ? Pour faire publier ce brûlot, la mère du jeune auteur s’adresse à un écrivain, ami de Gabriel Osmonde. Ce dernier, que Vivien s’était choisi pour maître à penser, porte sur le monde un regard profondément désenchanté. Et voilà que cette femme, revenue de toutes les utopies humanitaires les plus valorisantes, guettée par un vide existentiel dont le suicide lui semble l’unique issue, comprend qu’il faut quitter la scène où tout le monde joue faux, tiraillé par la peur de manquer et la panique de la mort.
Une autre voie est possible. Une autre vie aussi. Chacun n’a-t-il pas droit à sa « troisième naissance », au-delà des frontières que l’on assigne à l’humaine condition ?
Inclassable et magistral. Le Figaro littéraire.
Vertigineux. Lire.
Scandaleux au sens noble du terme. La Provence
Brillant et explosif. La Voix du Nord.